• La télépathie

    Je vais vous parler ici d'une chose à propos de laquelle les seules informations que j'aie trouvées sont issues de L'Encyclopédie des Elfes d'après l'oeuvre de J.R.R. Tolkien d'Edouard Kloczko. Lui-même dit tirer ces informations du Lammas de l'Elfe Pengolodh, qui je crois est disponible dans La Route perdue (cinquième volume, me semble-t-il, de l'Histoire de la Terre du Milieu).

    Comme le titre de l'article l'indique, il s'agit de la télépathie.

    La télépathie est nommée en quenya sanwë-latya (sanwë signifie "pensée" et latya désigne une ouverture ou le fait de pratiquer un passage). Plus précisément, l'échange en lui-même est appelé ósanwë (ósë signifiant "avec lui/elle").

    Cette faculté est naturelle chez les Elfes commes chez les Hommes, mais elle est rendue plus difficiles que chez les êtres comme les Valar, à cause de leur hröa (leur "enveloppe charnelle"), bien plus forte chez les Hommes que chez les Elfes. C'est bien sûr l'esprit (la fëa) qui permet l'ósanwë. Pour faciliter la transimission de pensée, une inclination affective entre les deux fëar, en particulier une parenté, est souvent nécessaire ; néanmoins, l'urgence ou l'autorité peuvent également être des facteurs influents.

    La distance entre les deux êtres ne change rien à la transmission de pensée, l'esprit récepteur doit simplement être ouvert.

    En effet, chaque être peut fermer son esprit aux autres, et qu'il est impossible de franchir cette barrière (ormis par Eru). Cet état est appelé aquapahtië (pahta signfie "se fermer" et aqua "totalement", "entièrement", "complètement").

    Le principe de l'ósanwë s'est perdu avec l'utilisation du langage articulé, car il semble qu'il soit plus précis et clair. La transmission de pensée n'est donc plus utilisée que très rarement, dans les cas d'urgence, notamment, et lorsque la distance ne permet pas l'utilisation de la voix. Cependant, l'utilisation de l'ósanwë peut se montrer plus efficace et permet une meilleure compréhension entre deux personnes ayant une forte affinité.

    Je peux ici faire un lien avec le Seigneur des Anneaux :
    Dans le film Les Deux Tours (me semble-t-il), nous voyons à un moment tour à tour Elrond et Galadriel, et entendons la voix de cette dernière, bien que chacun soit dans sa propre ville. Il s'agit là d'un exemple d'ósanwë, rendu possible probablement par l'urgence, d'une part, et par l'affinité d'autre part (les deux Elfes ont un but commun, et ont en outre une parenté par alliance).

    « Les villes elfiquesLes différentes langues elfiques »
    Partager via Gmail DeliciousGoogle Bookmarks

    Tags Tags : , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :